Cette église à 3 nefs Romane est construite pendant le 12ième siècle.
C'est une église sombre, avec des fenêtres avec arc en demi-cercle typiquement Romane. L'entrée du côté a été fermée plus tard. Le tympan, dont nous estimont qu'il était là dans le champ sous arcade de la porche, n'est plus là.
Cette église aurait une orgue très ancienne, et contient aussie de l'autre mobilier intéressant.
Selon N.S.:
'Plusieurs fois démolie et rebâtie au cours des siècles, l'église de Neerheylissem a gardé l'aspect d'une forteresse. Massive, carrée, surmontée d'un clocher trapu à quatre pans et d'un bulbe discret, la tour garde toujours l'accès à l'église Saint Sulpice.
Bâtie en tuffeau au XIIème siècle, à un jet de pierre de l'abbaye d'Hélécine, cette église dépendait alors de l'abbaye de Flône, dans la vallée de la Meuse.
On entre dans l'église par une porte basse, sous un tympan aveugle, qui donne accès au narthex. Sous le plafond plat lambrissé, deux niches ont été aménagées dans les murs latéraux. L'une accueille la statue de Sainte Rita, fréquemment invoquée en Hesbaye, l'autre un Christ aux outrages. Un escalier donne accès aux étages de la tour.
L'intérieur de l'église, sobre, est composé de trois nefs, un transept et un chœur. Le mobilier est constitué de trois autels, de statues de saints en bois datées des XVème et XVIème siècles, d'un confessionnal baroque et de fonts baptismaux du XVIème siècle. Le vaisseau central est séparé des deux nefs latérales par de lourds piliers carrés, qui délimitent quatre travées. Les murs de la nef centrale sont percés chacun de 4 fenêtres sous une arcade en plein cintre, qui dominent les nefs latérales ; les mêmes fenêtres se retrouvent sur les murs des bas-côtés. Le plafond de la nef est plat, couvert de lambris. Le transept, à peine débordant, présente une absidiole basse en cul-de-four dans chaque bras, orientée dans le prolongement des bas-côtés. Ces deux croisillons bas ont probablement été rebâtis en plusieurs étapes au XVIIIème siècle, d'après les matériaux utilisés. Ils sont séparés de la croisée de la nef et du chœur par deux amples arcades. Chacun des bras accueille un autel secondaire. Au nord, la Sainte Vierge y est honorée ; au sud, Saint Sulpice. Un arc triomphal gothique débouche sur le chœur à chevet plat. Une abside à pans coupés s'ajouta en 1762, d'après une pierre datée. Le maître autel, baroque, fut allégé de ses couleurs lors de la restauration du début du XXème siècle. Trois grandes baies s'ouvraient au nord, mais l'une d'entre elles fut comblée ; en face, une baie fut diminuée de moitié lors de l'édification de la sacristie, en 1727.
A l'extérieur, c'est dans le soleil de fin d'après-midi que la pierre de Lincent (ou de Linsmeau, le village voisin) donne ses plus belles tonalités en jaune-ocre. Toutefois, l'ensemble n'est pas homogène. De nombreuses réparations et transformations ont été apportées à l'église. Déjà reconstruite avec une partie de l'église en 1375 , la tour s'écroula en 1593, et les années passèrent sans que les réparations ne vinssent à son secours. En 1608, puis entre 1693 et 1710, des travaux furent entrepris mais la tour fut reconstruite avec quelques mètres en moins. Aujourd'hui, la surface de parement des blocs est fortement marquée par le temps. Beaucoup de pierres sont fissurées, les moellons s'effritent au toucher, et de nombreuses ancres fortifient son ossature. Au sud, le mur est en tuffeau. Il a été prolongé à l'ouest par une travée accolée à la tour, à une date inconnue. Une sacristie a poussé à côté du chœur, dont la pierre de commémoration arrête la date à 1727. Enfin, le pignon du transept est élevé en tuffeau, alors que sa base est édifiée en calcaire. Le chevet, autrefois plat, est épaulé depuis 1762 par une abside à trois pans. Le bas-côté nord, plus court que son vis-à-vis méridional, comporte une absidiole à pans coupés également, bâtie en briques, et une porte désormais murée. L'extrémité occidentale du bas-côté septentrional présente une arcade de brique et de tuffeau, qui part du sol pour rejoindre le mur de la nef centrale, sans que l'on s'explique cette cicatrice. Le cimetière, quant à lui, aurait été abandonné dans le courant du XIXème siècle ou au début du XXème siècle. Quelques stèles ont été conservées, intégrées dans le mur du parking. ' Etienne LEURIDAN: 'L'orgue de l'église St. Sulpice est une oeuvre remarquable de LOUIS I DELHAYE Chièvre? Gand 1698/1724. Conservé à 80% de son état d'origine il date des années 1715.Restauré par la Manufacture d'Orgues de Bruxelles en 2006.4pieds/1 clavier/15 jeux.C.C. par Etienne Leuridan. Visites sur r.v.tèl:+32477426242.'
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